Communiqué PRG

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La liste de Monsieur Juppé peut s’enorgueillir d’avoir, au choix, voté aux présidentielles pour Ségolène Royale, Dominique Voynet, François Bayrou ou Nicolas Sarkozy. Les hommes et femmes co-listiers de Monsieur Rousset peuvent tous clamer haut et fort qu’il n’en est aucun parmi eux à avoir voté pour Monsieur Sarkozy, ce président qui n’a de cesse de s’agiter en tout sens et d’écorner chaque jour qui s’écoule la grandeur de sa charge et celle de notre république.
Comment en homme ou en femme de gauche pouvoir soutenir un homme, fondateur de l’UMP, plusieurs fois ministres, et qui le serait encore s’il n’avait pas subi le revers électoral qui lui a été infligé le 17 juin 2007.
Regardez cette ville, regardez la bien : derrière les façades ravalées, 12 ans de casse culturelle, sportive, une industrie qui ne cesse de décliner, un commerce qui souffre, des liens sociaux qui se délitent, des populations défavorisées que l’on repoussent aux limites quand ce n’est pas au-delà, un développement écologique qui se réduit à quelques plaques solaires au musée botanique et un système de récupération d’eau de pluie pour alimenter les camions-citerne de nettoyage…..
En tant que Radicale de Gauche, j’affirme qu’il n’y a pas de divergence entre nos propositions et le programme que je porte aujourd’hui, avec mes amis du PS, du PC, du parti des Verts.
Il y a, dans la liste de Monsieur Juppé, des hommes et des femmes qui se disent de gauche. Nous leur disons : chers amis, comment avez-vous pu à ce point vous fourvoyer, comment avez-vous pu être à ce point aveuglés…Croyez-vous que, le peu que vous êtes, vous pourrez infléchir une politique de droite ? pensez-vous que votre vigilance garantira que cette équipe, certes renouvelée, mais dont les piliers demeurent, prendra un virage à 90° par rapport à la politique actuelle ? Monsieur Juppé n’a jamais su anticiper, et les projets sociaux, économiques, culturels, qu’il développe, ne sont jamais que des ajustements nécessaires et souvent insuffisants. Et ne nous trompons pas, continuer le changement avec Monsieur Juppé, c’est, aussi, ne pas dire non à la politique de Monsieur Sarkozy.

Il y a dans Bordeaux trop d’énergies qui sommeillent, trop de beautés négligées ; la ville se décide ensemble, elle doit se décider avec tous les bordelais, ensemble réveillons Bordeaux, avec Alain Rousset.

Nadine Carré-Tea
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