Bordeaux Elections Municipales 9 mars 2008.

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Nous ne voulions pas croire les sondages. Pourtant il a bien fallu se rendre à l’évidence. Bureau de vote après bureau de vote, la réalité s’est faite triste et froide. Même les bureaux les plus à « gauche » ont voté Juppé. Nous avons perdu, perdu et encore perdu. Croire que n’avons jamais réussi à nous imposer en tant qu’adversaire solide et crédible auprès des bordelais serait une erreur. Combien de fois en rencontrant des bordelais, nous avons ressenti leur soutien. Combien de commerçants se sont épanchés de leurs difficultés. Combien de nouveaux bordelais se sont dits déçus de la politique de la ville, par rapport à ce à quoi ils s’attendaient. Et avons-nous assez répété quel homme politique est Alain Juppé :
-    l’homme qui a provoqué les grandes grèves de 1995
-    l’homme qui a voulu la dissolution de l’assemblée nationale cette même année
-    l’ancien patron de l’UMP, l’homme condamné dans l’affaire des emplois fictifs du RPR
-   celui qui au retour du Québec n’a pas hésité une seconde à ce qu’au moins 280 000 euros soit consacré par la ville de Bordeaux à sa réélection
-    celui qui n’a toujours pas très bien compris ce que les termes « développement durable » signifient
-    celui qui, s’il n’avait pas été sèchement battu par Michèle Delaunay, serait toujours un cumulard.
Il reste que nous n’avons pas su le dire avec suffisamment de force et de vigueur.
Notre programme était le meilleur et le sera probablement encore demain.

Six ans pour préparer la prochaine bataille
Six ans pour construire une véritable stratégie
Six ans pour affûter les lames
Six ans pour quadriller le terrain
Six ans pour surveiller l’adversaire
Six ans pour être prêts, et dans la tête, et dans le cœur.
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