Service d'autoroute ferroviaire atlantique eco-fret
L'actualité est suffisamment grise pour ne pas saluer l'adoption d'un protocole d'accord interrégional visant à mettre en place un service d'autoroute ferroviaire Atlantique éco-fret (AE AEF) entre le sud de l'Aquitaine et le Nord-Pas-de-Calais.
Ce protocole a été adopté par Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, et les élus régionaux réunis en séance plénière le 9 juillet dernier.
Il s'agit de proposer une alternative efficace et économique au « mur de camions » qui caractérise l'axe Nord - Sud-Ouest (avec 9 000 poids lourds par jour au péage de Biriatou), la Région Aquitaine souhaite renforcer un corridor atlantique de fret qui s'appuiera sur un projet ferroviaire, et instaurer dès 2011 un nouveau service pour les chargeurs utilisant actuellement la route. L'itinéraire mis en place dans un premier temps sera Nord-Pas-de-Calais - Ile de France - Bayonne et sera prolongé vers Vitoria à la mise en service de la ligne nouvelle « Y basque ».
Les infrastructures existantes doivent être aménagées pour laisser passer les wagons spécifiques à l'autoroute ferroviaire, et des moyens financiers importants ont été inscrits pour cela aux 5 CPER 2007-2013 de Poitou-Charentes, du Centre, de l'Ile-de-France, du Nord-Pas-de-Calais et de l'Aquitaine :
65 millions d'euros pour l'Aquitaine, dont 22,5 millions pour la Région, 25 millions pour l'Etat et 10 millions pour l'Europe,
56,5 millions d'euros pour le Poitou-Charentes,
7 millions d'euros pour le Centre,
32 millions d'euros pour l'Ile-de-France,
15 millions d'euros pour le Nord-Pas-de-Calais.
Le service mis en place en 2011 doit permettre de capter 320 poids lourds par jour, soit 1,5 million de tonnes de fret par an. Avec la LGV Bordeaux-Hendaye et l'Y basque, à l'horizon 2020 (il va falloir patienter un peu), l'autoroute ferroviaire permettra de réaliser 30 allers-retours pour 2 000 poids lourds par jour, captant près de 10 millions de tonnes de fret par an.
Ce protocole a été adopté par Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, et les élus régionaux réunis en séance plénière le 9 juillet dernier.
Il s'agit de proposer une alternative efficace et économique au « mur de camions » qui caractérise l'axe Nord - Sud-Ouest (avec 9 000 poids lourds par jour au péage de Biriatou), la Région Aquitaine souhaite renforcer un corridor atlantique de fret qui s'appuiera sur un projet ferroviaire, et instaurer dès 2011 un nouveau service pour les chargeurs utilisant actuellement la route. L'itinéraire mis en place dans un premier temps sera Nord-Pas-de-Calais - Ile de France - Bayonne et sera prolongé vers Vitoria à la mise en service de la ligne nouvelle « Y basque ».
Les infrastructures existantes doivent être aménagées pour laisser passer les wagons spécifiques à l'autoroute ferroviaire, et des moyens financiers importants ont été inscrits pour cela aux 5 CPER 2007-2013 de Poitou-Charentes, du Centre, de l'Ile-de-France, du Nord-Pas-de-Calais et de l'Aquitaine :
65 millions d'euros pour l'Aquitaine, dont 22,5 millions pour la Région, 25 millions pour l'Etat et 10 millions pour l'Europe,
56,5 millions d'euros pour le Poitou-Charentes,
7 millions d'euros pour le Centre,
32 millions d'euros pour l'Ile-de-France,
15 millions d'euros pour le Nord-Pas-de-Calais.
Le service mis en place en 2011 doit permettre de capter 320 poids lourds par jour, soit 1,5 million de tonnes de fret par an. Avec la LGV Bordeaux-Hendaye et l'Y basque, à l'horizon 2020 (il va falloir patienter un peu), l'autoroute ferroviaire permettra de réaliser 30 allers-retours pour 2 000 poids lourds par jour, captant près de 10 millions de tonnes de fret par an.